BNS et finances de la République et Canton du Jura

Le PLRJ prend acte de l’annonce de la Banque Nationale Suisse (BNS). Ce non versement va mettre les finances de la République et Canton du Jura dans une situation encore plus compliquée. La réserve pour fluctuation conjoncturelle était épuisée : nous sommes à sec !

Notre parti regrette qu’une fois encore, et ce malgré plusieurs demandes, le Gouvernement ait pris en considération cet éventuel apport dans l’élaboration de son budget. Le PLR rappelle qu’il demande depuis de nombreuses années déjà une politique budgétaire plus en adéquation avec les finances de notre canton. Le parti salue les premiers pas en ce sens réalisés dans le Plan équilibre 22-26, mais il est vital pour notre canton d’aller plus loin et plus vite dans la mise en place de mesures d’économies. Nous ne pouvons pas continuer à être dépendants à ce point d’apports extérieurs fluctuants tels que les bénéfices de la BNS. Il est temps que la République et Canton du Jura se restructure afin de répondre aux défis qui l’attendent.

Le PLRJ est d’avis qu’il faut troquer les estimations par des certitudes. La seule façon pour y parvenir est de réduire certaines tâches de l’Etat. Sans cet effort, ce seront les citoyens qui en pâtiront via des hausses d’impôts qui feront baisser le pouvoir d’achat de tout un chacun.

Le parti attend donc désormais du Gouvernement qu’il établisse des budgets respectant le frein à l’endettement sans prise en compte de parts de la BNS. Il n’acceptera plus d’être pris en otage comme lors de cet exercice, avec pour seules options de tolérer la prise en compte de la part de la BNS ou de déroger au mécanisme visant à contenir l’endettement.

Enfin, le PLRJ déplore également les manœuvres politiques qui ont précédé le budget. De la part d’un parti gouvernemental, proposer 24 heures avant la séance du Parlement de retirer la part de la BNS démontre un manque de responsabilité. Et ce alors même que ce parti n’a jamais soutenu jusqu’alors les propositions du PLR d’exclure ces apports financiers aléatoires de l’élaboration du budget cantonal