A l’issue d’une campagne plus intense que jamais, dans un contexte particulièrement difficile, le PLR Jura ne peut que regretter la non-élection de Jacques Gerber au Conseil des États, et ce malgré un bon score personnel. L’entrée de Thomas Stettler au Conseil national démontre que l’alliance du PLR et de l’UDC a permis de faire vaciller l’hégémonie des deux grands partis jurassiens sous la coupole fédérale.
Les résultats décevants des listes libérales-radicales ne découragent pas le PLRJ à poursuivre son engagement pour renforcer l’économie locale et le pouvoir d’achat, assurer une médecine de qualité et de proximité, ainsi que pour garantir un approvisionnement énergétique fiable, abordable et durable.
Depuis son entrée en fonction au Gouvernement, Jacques Gerber a toujours été très transparent avec son entourage politique, en annonçant clairement qu’il ne briguerait pas plus de deux mandats à l’exécutif cantonal. Cette non-élection à la chambre des cantons ne remet pas en question cette décision.
Le système d’élection à la proportionnelle est appliqué uniquement par les cantons du Jura et de Neuchâtel pour l’élection au Conseil des États. L’apparentement n’est pas un outil électoral que le PLRJ affectionne particulièrement, mais il est obligé d’y recourir pour avoir une chance de siéger à Berne.
Une alliance pragmatique avec l’UDC a donc dû être conclue pour ces élections. Elle a été fortement attaquée, et ce bien que les deux partis aient toujours été très clairs sur les axes de campagne communs et valeurs partagées, mais également sur leurs divergences, notamment dans les dossiers portant sur l’asile, sur l’Union européenne et l’ouverture de la Suisse vers l’extérieur. Le PLRJ remettra l’ouvrage sur le métier afin de modifier le système électoral.
PLR.Les Libéraux-Radicaux – Rendons la Suisse et le Jura forts !